Je suis né à AGASSAC, premier village de la Haute-Garonne (par ordre alphabétique) et le hasard (ou le destin) a voulu que je naisse un lundi de Pentecôte. Constatant que j'arrivais au monde un jour férié, beaucoup de gens dans mon entourage ont vécu cela comme un mauvais présage... D’un autre côté, j’ai eu une chance inouïe: j’ai été élevé par mes grands-parents et à la maison on ne parlait que le patois!
Nous habitions une ferme isolée ; le seul moyen de locomotion pour se rendre au village c’était une vieille bicyclette bringuebalante. Le chemin pour aller à l’école était de surcroît beaucoup plus boueux qu’empierré et les durs travaux à la ferme ne laissaient à mes grands-parents et à mon oncle que peu de loisirs pour m’amener à l’école. Tous prétextes pris en compte, j’avais plus de six ans quand je fus obligé d’apprendre ma première langue étrangère : le Français ! Tous ces handicaps m’ont quand même mené vers une carrière d’enseignant dont vous trouverez des vestiges sur ce même site : en effet, je mets gracieusement à votre disposition quelques documents pédagogiques susceptibles de vous être utiles (disponibles ICI). De plus, passionné par ma langue maternelle régionale, avec l’aide précieuse de mon ami Christian PIQUES, nous avons rédigé la grammaire du parler du Savès, espérant que nos travaux pourront servir de support si vous désirez à votre tour réaliser une grammaire de votre parler local. N’hésitez pas à me joindre pour tout renseignement complémentaire (en cliquant sur « contacts »)!
Vous croyez sans doute que tous les chemins mènent à Rome, eh bien c'est faux : nous en avons un que nous gardons jalousement car il mène à Agassac ! Si vous avez la chance de le dénicher, plus aucun problème, vous trouverez facilement l'adresse recherchée parce que dans le village il n'y a qu'une rue : la rue principale !
Juché au sommet d’une colline, le village rassemble une petite dizaine de maisons et surveille de son point de vue stratégique le reste des habitations dispersées sur tout le territoire de la commune.
La région est essentiellement d’économie rurale, les chefs d’exploitation ayant souvent succédé à leurs parents. Et quand on parle d’économie rurale, cela consiste surtout à faire des économies : les fins de mois étant souvent difficiles (surtout les trente derniers jours…), il faut dépenser l’argent liquide au goutte à goutte… Plaisanterie mise à part, nous avons encore la chance d’avoir à Agassac d’excellents produits fermiers et les agriculteurs du coin se feront un plaisir de vous vendre les meilleurs. Nous vous attendons !
PS : N’oubliez pas votre porte-monnaie !
Vous connaissez peut-être des personnes qui se donnent en spectacle, mais en cette période de crise économique je suis contraint de me vendre. S’il vous plait, cessez de crier : « Vendu ! Vendu ! », cela peut devenir désobligeant… D’autant que, pour un prix d’entrée dérisoire, qui n’a pas du tout suivi l’inflation des carburants ou de notre pain quotidien, vous pouvez vous offrir une bonne rasade de rires ! Et quel bonheur de rire, à une période où les visages sont plutôt crispés ! C’est un remède souverain non inscrit sur une quelconque liste de vigilance et que vous pouvez donc consommer sans modération ! Rien, hélas, ne vous sera remboursé par notre Sécurité sociale : aucun générique pour mes spectacles, donc aucune substitution possible !